Après un Sénégal très plat, nous voici dans les montagnes guinéennes. Ça n’a pas été de tout repos, et on en a même sacrément bavé : comme nous sommes dans une zone pas du tout touristique (pas d’hôtel ni de campement) on a pédalé 8 jours d’affilée sans pause. Et ça montait sévère (2300 m de dénivelé positif). Rajoutons à cela le poids des sacoches, le soleil qui tape dur et la route dans un état pas très académique, ça faisait beaucoup et il y a même eu quelques petits craquages 🙃.
Ca monte !
Mais c’était le prix à payer pour des paysages époustouflants ! Quand une nouvelle montagne se révèle à chaque virage, que les hauts plateaux succèdent aux falaises abruptes, que le soleil se lève sur la brume matinale, on a découvert un visage de l’Afrique qu’on ne soupçonnait pas ! En plus de ça, l’accueil qui nous a été réservé à toujours été adorable, aucun regret d’être passés par là 😀
L’anecdote de la semaine
Une après-midi, nous montons sur une montagne assez déserte, et à 17h30 il n’y a pas de village où dormir 😱.
Qu’à cela ne tienne, ce sera bivouac ! On trouve une rivière pour nos gourdes et nous laver, et la crête nous offre un beau lieu pour planter la tente 🤩
La soirée a été magique, et nous nous endormons au milieu des menthes sauvages, surveillés par la pleine lune. Le lendemain, nous nous levons vite pour admirer le lever de soleil 🌄.
Les enfants le long de la route
Très souvent, lorsque nous roulons nous entendons des exclamations d’enfants : « Toubab ! », « Touriste ! », « Donne moi ton vélo ! », « Bonsoir ! »,… Ils arrivent à nous repérer de très très loin, on se demande même parfois comment 😅
Parfois même ils nous poursuivent le long de la route… et nous rattrapent.
C’est l’occasion de leur serrer la main en prenant garde à ce qu’ils ne nous fassent pas tomber !
Un soir à Popodara.
Bienvenue sur les routes de l’impossible !
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