A travers la Haute Guinée

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Nous avons repris nos vélos à Mamou, qui ont été gentiment gardés par les sœurs de Saint Joseph de Cluny. On était super contents de reprendre la route, surtout après avoir découvert les joies des nids de poule en voiture. Oui mais voilà, après 3 jours de route… je suis de nouveau tombée malade (vive les omelettes 😶)

C’est arrivé en plein milieu de la route. Nous avons alors décidé de faire du camion-stop, pour mettre nos vélos et avancer jusqu’à Faranah, la grande ville la plus proche. En 10 min seulement, un ENORME camion de 40t s’est arrêté et à accepté sans soucis de nous conduire, nous, nos vélos et nos 10 sacoches. Nous voilà embarqués dans une cabine, musique à fond, qui secoue comme dans un shaker (coup dur pour l’estomac déjà amoché), pour 3h30 de route à 20km/h en moyenne.  Pas facile, mais nous avons pu bien nous reposer une fois à la ville. Et nous voilà de nouveau sur les routes, à l’entrée de la Guinée forestière ! Il faut appréhender la fatigue et le retour de la chaleur, heureusement les routes sont en bien meilleur état par ici 🤗

Saurez-vous retrouver nos vélos ?

L’anecdote de la semaine

Tous les 2 soirs environ, nous faisons une lessive que nous laissons sécher la nuit dans le village. Un matin, nous nous réveillons et… il manque une chemise ! Les autres affaires sont pleines de boue. On demande alors aux habitants où peut être la chemise. Réponse : elle a été mangée par… une vache 🐄. Finalement, une petite fille nous l’a retrouvée, mais la-dite chemise est déchirée  deux, snif.

Le regard des habitants

Quand nous sommes dans un village, notre présence intrigue beaucoup, et des dizaines d’enfants (parfois d’adultes) se pressent autour de nous pour nous regarder. Hier, alors que je faisais la lessive, j’en ai compté plus de 30. Ce regard est très difficile à appréhender. Dur dur de nouer le contact avec autant de gens à la fois, et à ça, s’allie l’impression de devenir une bête de foire et même parfois d’avoir une colonie d’extraterrestres en face de soi. On se sent en permanence scruté, et ça donne l’impression que chaque faux pas sera immédiatement repéré. C’est là qu’on touche du doigt la différence culturelle, et on a beau le savoir, il faut encore s’y habituer !

Un contrôle de gendarmerie qui s’est très bien passé !

Mieux vaut deux toits qu’un !

Ca vous dirait d’avoir un petit singe de compagnie?

Découvrez vite l’épisode correspondant :

Le voyage – #4 – Aux confins de la Guinée à vélo 17 rayons d'espoir – voyage à vélo et témoignages en Afrique et Amérique latine

Après le Sénégal et le Fouta Djallon, notre voyage à vélo se poursuit dans la forêt tropicale guinéenne. Cette traversée est difficile à bien des égards : Astrid tombe malade et les montées s'enchaînent. Mais l'hospitalité de l'Afrique de l'Ouest n'est pas un mythe : au fil de nos rencontres, nous découvrons de multiples ethnies et nous en apprenons plus sur leurs modes de vie. Et, qui sait, peut-être qu'avant d'atteindre la Côte d'Ivoire nous croiserons le légendaire éléphant au détour d'un village ?Un récit de voyage, où notre couple se renforce dans la joie et les difficultés. Musique : François Derrida Blog : https://17rayonsdespoir.fr/Instagram : https://instagram.com/17rayonsdespoirMail : matthieu.oriot@yahoo.com
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